"A ceux qui font sourire on ne dit pas merci -
Je sais, oui, ça ne fait rien,
Sois ignoré.
Va donc laisser la gloire à ceux qui font pleurer.
Je sais bien qu'on dit d'eux qu'ils sont "les grands artistes" -
Tant pis, ne sois pas pas honoré.
On honore jamais que les gens qui sont tristes.
Sois un paillasse, un pitre, un pantin - que t'importe!
Fais rire le public, dissipe son ennui,
Et, s'il te méprise et t'oublie
Sitôt qu'il a passé la porte,
Va, laisse-le, ça ne fait rien,
On se souvient
Toujours si mal de ceux qui vous ont fait du bien!"
Extrait du dernier acte: les conseils de Debureau à son fils Debureau (Sacha Guitry)
lundi 27 décembre 2010
mercredi 8 décembre 2010
"Dans le blanc des yeux"
Dans les collines du Népal se trouvent des sociétés tribales, à l’origine ni bouddhistes, ni hindouistes : les plus connues sont les Magar, les Gurung, les Tamang, les Rai, les Limbu.
Depuis des siècles, elles utilisaient des masques, pour certains sans doute associés au chamanisme, qui subsiste de nos jours. Visages d’ancêtres, figures de personnages mythiques, démons et bouffons, ces masques sont le reflet de l’imprégnation du chamanisme et des croyances ancestrales dans la vie quotidienne et les rituels de ces sociétés tribales.
Mais ces masques, qui n’ont pas fait l’objet de recherches scientifiques approfondies, sont encore peu connus. Ils ont commencé à apparaître sur la scène mondiale il y a environ 30 ans, et ont frappé de rares amateurs par leur violente étrangeté. Parmi eux, Marc Petit, qui les a collectionnés et a été l’un des premiers à comprendre que leur brutalité résultait d’un art très audacieux. Il a fait don au musée du quai Branly de pièces exceptionnelles.
Formidablement mis en valeur, puisqu'il est possible de tourner autour de chaque pièce exposée et d'avoir ainsi accès à l'autre face, à son intime, son mystère.
Le masque se dévoile, d'une certaine manière, en se livrant ainsi, totalement. Le masque est profondément vivant et nous raconte son histoire.
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