"Le Fil de la Vie" est un film d'animation danois de 2005...mais que l'on ne s'y trompe pas.
Point de numérique ou autres effets spéciaux ahurissants, juste des marionnettes!
Juste des marionnettes...C'est justement ce que j'ai tant aimé.
Le rendu est époustouflant, beau, magique.
Je ne sais pas trop pourquoi j'y repense ce soir, mais se rappeler un bon souvenir n'est jamais désagréable, enfin...pas en ce qui concerne ce petit bijou, en tout cas.
mercredi 30 décembre 2009
dimanche 27 décembre 2009
lundi 14 décembre 2009
"La Subversion des Images" au Centre Pompidou
"Anatomie de l'image" (L'une des 9 sections thématiques de l'exposition)
Témoignage du corps, de son animalité, de son étrangeté, de sa folie, de sa « beauté convulsive », le médium photographique est lui-même mis à rude épreuve : surimpressions, solarisations, brûlages, grattages, voilages, distorsions, jeux chimiques modifient la matière des images, avant même les figures. C’est que le corps, pour les surréalistes, est le laboratoire de la « beauté convulsive » chère à André Breton. L’expression dit combien il s’agit ici de désir en même temps que d’écart vis-à-vis des normes esthétiques, de plaisir en même temps que de souffrance.
"La Nébuleuse" par Raoul Ubac (1939)
Une femme en maillot de bain devient ce que l’artiste nomme « déesse foudroyante » : cette métamorphose résulte du brûlage, autre procédé souvent utilisé par Ubac. Il s’agit de placer la plaque de verre d’un négatif exposé dans un récipient d’eau chaude, afin de faire fondre l’émulsion. « C’était donc, écrit l’artiste dans une lettre à Yves Gevaert, un automatisme de destruction, une dissolution complète de l’image vers l’informel absolu. J’ai traité de cette manière une bonne partie de mes négatifs, le résultat étant le plus souvent décevant, sauf dans un cas (…), La nébuleuse. » (Rosalind Krauss, « La photographie au service du Surréalisme », in Explosante fixe.)
Témoignage du corps, de son animalité, de son étrangeté, de sa folie, de sa « beauté convulsive », le médium photographique est lui-même mis à rude épreuve : surimpressions, solarisations, brûlages, grattages, voilages, distorsions, jeux chimiques modifient la matière des images, avant même les figures. C’est que le corps, pour les surréalistes, est le laboratoire de la « beauté convulsive » chère à André Breton. L’expression dit combien il s’agit ici de désir en même temps que d’écart vis-à-vis des normes esthétiques, de plaisir en même temps que de souffrance.
"La Nébuleuse" par Raoul Ubac (1939)
Une femme en maillot de bain devient ce que l’artiste nomme « déesse foudroyante » : cette métamorphose résulte du brûlage, autre procédé souvent utilisé par Ubac. Il s’agit de placer la plaque de verre d’un négatif exposé dans un récipient d’eau chaude, afin de faire fondre l’émulsion. « C’était donc, écrit l’artiste dans une lettre à Yves Gevaert, un automatisme de destruction, une dissolution complète de l’image vers l’informel absolu. J’ai traité de cette manière une bonne partie de mes négatifs, le résultat étant le plus souvent décevant, sauf dans un cas (…), La nébuleuse. » (Rosalind Krauss, « La photographie au service du Surréalisme », in Explosante fixe.)
mercredi 2 décembre 2009
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